Bon avant ma petite sieste, le CR.(peut se lire en plusieurs fois...ou pour les plus pressés, juste les 5dernières lignes)
Dimanche matin, debout plus tot que d'habitude...
. Il est 6h30....purée faut faire fissa, rendez vouz à 7heures et rien n'est prêt! Descente des escaliers 4 à 4, mise en route de la cafetière, première côte, je remonte à l'étage pour me vétir de mon plus beau maillot sans oublier le cuissard. Deuxième descente le café fini aussitôt englouti! Bobette est encore couchée, je n'aurai pas droit à mon petit pain au chocolat réchauffé.
Vite, les lunettes, le casque, les gants, les chaussures, le camel et hop je saute sur mon vélo. Le temps que la porte du garage daigne me laisser passer et me voilà parti direction la Capitainerie. Il est 6h50. arivé à la Capitainerie 6H52
Personne!!!! N'ayant pas de recueil de mots croisés sur moi, je fais donc quelques tours sur le parking.
7h02, toujours personne, mais mon oeil de lynx exercé m'a permis de repérer 3 jeunes et jolies demoiselles souriantes (avant que je ne les rencontre) dans une voiture et qui m'ont également l'air d'attendre quelqu'un ou l'heure d'ouverture pour la réunion TupperWare. Toc toc fais-je au carreau de leur humble carrosse. Bonjour beau vététiste me répondent elles en coeur (enfin c'est ce que j'ai cru entendre...
). Je leur pose la question qui tue. N'auriez-vous point aperçu un véhicule suivi de trés prés par un char transportant des petites reines? Pas vu me répondent elles d'une même et seule voix. Alors on bai... en attendant? leur rétorquai-je (Heu non ça c'est dans un autre film). Je m'éloigne à regret non sans exiber mes mollets, histoire de dire:"vous avez vu ce que vous venez de rater?"
Déjà 15 lignes et rien sur la rando...vous êtes toujours là, fidèles lecteurs?
Heureusement voilà le véhicule salvateur qui se présente à mes yeux, puis Chute libre. Remorque chargée, pilotes dans la voiture et zou direction Divion.
Arrivés sur place, pas de problème pour se garer. Les montures sont libérées, direction les insciptions. Pour ma part, étant pré-inscrit, c'est trés rapide. Tout aussi rapide pour Elo, Beuz et Chute libre.
En selle, et c'est parti. Quelques kilomètres accompagnés de Beuz et Chute Libre. Déjà les passages sur les chemins sont trés poussièreux. Séparation, Beuz et Chute libre sur le 45, Elo et moi sur le 20. Ici débute un 10000m steeple. Plus assez de mes dix doigts pour compter le nombre de barrière à franchir....Quelques petits raidillons sympa, puis une rampe à gravir avant le ravito. Il est 10h00 et toujours ce petit soleil qui nous suit....
"Au secours TGV Bob je comprend rien à ce qu'il me dit le mec chelou"
me sussure Elo aprés avoir essayé d'entammer la discut par un: " Do you speak english, Habla español? "
Heu, non il parle juste un peu avec l'accent du coin et je lui conseille de répondre que par un "wèwè ou nonon" ça n'engage à rien...
Bien que nous arrivions à le distancer, le voilà de retour
. En fait j'ai ralenti la cadence afin qu'il puisse distiller une seconde séance de formation de langue Picarde à Elo. C'est vrai, ma bonté me perdra.
Séquence suivez le poireau:
Serait-ce un nouveau mode de fléchage...
j'en doute. Toujours est-il qu'il y a de plus en plus de poireaux jonchant le chemin, et de plus en plus gros. Tellement gros qu'il n'en faut pas beaucoup pour faire une douzaine!
. Les courreurs du Tour de France ont du faire une halte pipi dans le coin!
Séquence dernier single (ou la seule côte du parcours qui m'ait fait souffrir):
Bézu n'est pas trés loin, on roule à la queue leu leu avec quelques stop and go pas trés agréables. Gué en vue, pas envie de rincer les chaussures aujourd'hui, je prends l'option passerelle. Mal m'en a pris! Un énième stop devant moi juste au moment où je franchis la planche de bois. Trop tard, chute inévitable
. J'attaque la planète par le flanc gauche et tombe en porte-à-faux sur un rondin de bois. Je viens de saisir ce que veut dire "prendre une bûche!" ma côte flottante (et pourtant, toujours pas d'eau!) vient de me rappeler à son doux souvenir. J'ai le souffle coupé et ressens une violente brûlure vers l'aisne. Un comble, dans le 62!
Comme dans un rêve j'entends au loin une voix qui me demande: "ça va Robert? tu ne t'es pas fais mal?" Le souffle encore coupé, je n'arrive pas à répondre. Je déclipe le pied droit et c'est là que j'ai une sensation de froid au niveau de la fesse gauche. Je suis assis dans le ruisseau, moi qui voulait ne pas humidifier mes chaussures dans la rivière...Jusque là tout va bien. J 'ai encore toutes mes sensations sensitives et pour m'en assurer définitivement, en me relevant je pose le pied dans un bouquet...d'orties! La totale!
Nous n'étions qu'à un kilomètre de l'arrivée...et je trouve ça cloche...Ah oui c'est Pâques ce dimanche!
En plus court:
Rando sympa, un 20km trés bien pour une remise en jambes, organisation au top, parc à vélo fermé et gardé. Le petit plus, merci la météo.
Je pense que l'an prochian je serai sur le 45.
Le petit moins, arrivé à la maison, séance déshabillage, le tee-shirt est collé à la peau avec le sang coagullé.