CR que ce matin car lessivé hier soir (le bonhomme, les fringues c' est pour aujourd'hui)
Départ de Clary city vers 7h, je prends un bout d' autoroute à Iwuy jusqu' à Denain.
Dans mon rétro j' aperçois une new beetle noire avec un VTT derrière. Petit coucou avec les warning, réponse par un appel de phare.
Thomas me suivra jusqu'à Wallers.
Arrivée vers un petit 8h (on a vraiment du se louper de peu avec Eric) nous préparons les montures et filons aux inscriptons.
Un petit café histoire d' attendre les copains mais rien à l' horizon.
Commençant à nous refroidir, vers 8h30 nous décidons de décoller.
Au passage d' un single surplombant le parking nous apercevons des maillots roses. Arrêt immédiat, appels à gorge déployée, ça y est, ils nous ont vu.
Nous nous posons la question de les attendre mais prenons l' option de continuer.
Dans la premère partie dans le site minier le ton est donné: bien sur les bouchons du départ sur des singles avec des parties très techniques.
Sortie de l' enceinte et direction la forêt. Parcours au top comme d' hab. mais bien gras et bien collant sur une bonne partie du parcours.
Par moment j' ai cru que nous étions sur les pistes de char de Sissonnes pour ceux qui connaissent, des passages de boue liquide jusqu' aux moyeux.
J'ai même aperçu Thomas poser le pied dans un bourbier:
"Je croyais que le 29' était stable"
"Ah! tu m' as vu, comme tu était devant je croyais que que ça passerai inaperçu"
J'ai promis de ne pas le dire mais
c' est trop tard, pas fait exprès.
Vu la difficulté et la moyenne du jour nous décidons de transformer le 55 en 45.
Première bifurquation au pied d' un terril sur laquelle nous bifurquons sur le "45/55"
Les terrils arrivent enfin mais après 30 bornes dans des conditions hors normes ça pique.
Plusieurs montées grimpées à pieds, vraiment trop pentu et trop glissant.Ca accroît enccore le mal aux jambes.
Nous sommes passés a coté de la grande descente mais pas au programme cette année.
2e ravito, nous sommes à 40 km, il est déjà 11h.
En discutant, nous nous rendons compte qu' il est commun au moins au 45 et au 55 et qu'il reste environ 15 bornes à parcourir.
Nous avons dû zapper quelque chose mais c' est vrai que le fléchage était parfois un peu limite.
Thomas ayant un horaire à respecter, il décide de rentrer au plus court par la route accompagné par un autre biker.
Je finirais donc seul, a mon rythme car ça devient vraiment très dur et rien ne nous est épargné sur la fin.
J' ai surtout aprécié le dernier terril (celui où des riders font de la descente): bien sur la montée fut pénible, mais la descente, waouhhhh!!!! quelle éclate a condition de maitriser le bike.
Un groupe de non initiés pratiquement à l'arret et qui serraient les fesses s' est même écrié en me voyant passer en slalomant et en prenant les épingles en m' appuyant sur les parties relevées des virages a fond de balle avec des angles défiant la gravité:
"Eh bien! au moins, y en a qui s'éclatent!"
Et bien oui! je me suis éclaté.
Retour vers Wallers, il reste une dizaine de bornes, mais pas de récuperation possible, toujours aussi technique et collant.
Arrivée! ouf! enfin. Il 12h20
Je file à la voiture me changer car je ressemble a un gros tas de boue et je suis tempé.
Je vais chercher ma barquette de pates froides et ma bière en échange de l' élastique confié en début de rando
J'attends un peu pour voir si je vois arriver des copains, mais rien.
Bon! il est passé 13h, je charge la voiture et reprend la route
54.5 kms, 15.2 de moyenne, crevé, mal aux mollets (les grimpettes à pied) mais à Mardi à Audencourt